Dr Bassirou Ndir: «Les baptême et les funérailles sont remplis de virus»

S’il est avéré que l’autorité a rendu public un arrêté interdisant de telles situations, il est également avéré que le suivi pose problème et les organisateurs ne tiennent pas trop compte des conséquences graves liées à de possibles contaminations à grande échelle.
Ce qui a fait dire au docteur Bassirou Ndir, médecin responsable du Bureau régional d’immunisation et de la surveillance épidémiologique de la région de Kaolack – qui a enregistré 508 cas dont 406 communautaires – que « les gens se retrouvent en cachette, ils se rassemblent, et on a beaucoup de cas qui sont ainsi contaminés, dans un baptême, dans une cérémonie du septième jour de deuil, etc. Il y a beaucoup de cas comme ça ».
Poursuivant, il fait remarquer que « l’autre chose, ce sont les décès qui surviennent surtout à domicile. Parce qu’au moment où le malade meurt du Coronavirus, son corps est rempli de virus. Le virus s’est multiplié. Là, ils seront contaminés.
Il y a beaucoup de cas communautaires qui sont en fait des cas contacts. C’est dangereux. Ces personnes contaminées, au moment où ils vont organiser le septième jour du décès, certains seront contagieux. Et, ceux qui vont venir assister au deuil, ils seront également contaminés. Ce sera un cycle qui va continuer ».